Les Cancans de Carlo Goldoni
Mise en scène Stéphane Cottin
1h20 sans entracte
Avec Aurélie Bargème (Catte), Adèle Bernier (Checchina),Emmanuel Curtil (Toffolo, Arlequin…), Laure Guillem (Sgualda),Jean-François Guillet (Pantalon), Marine Lecoq (Anzoletta),Michel Lagueyrie (Salamina), Marie-Christine Letort (Béatrice),Jean-Pierre Malignon (Patron Toni), Clément Moreau (Beppo),Stéphane Olivié Bisson (Lelio) et Stéphanie Vicat (Eleonora).
Traduction et adaptation Dorine Hollier, Assitante à la mise en scèneSonia Sariel, Scénographie Sophie Jacob, Costumes Aurore Popineau, Lumières Marie-Hélène Pinon, Son Michel Winogradoff, Chorégraphie Sophie Tellier, Coiffures Magalie Roux.
Production Léo Théâtre et A Tire d’Aile Productions, avec le soutien de l’Adami. Spectacle crée en collaboration avec le Théâtre 13..
Une comédie de caractères irrésistible, aussi débridée que cruelle, aussi loufoque qu’implacablement humaine.
Checchina aime Beppo, Beppo aime Checchina, ils sont jeunes, ils sont beaux, leur deux familles ont résolu de les marier : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Seulement il y a les ragots, les « on dit » et autres « il paraît que ». Seulement il y a les cancans…
Dans la promiscuité des ruelles vénitiennes les racontars filent vite, de fenêtre en fenêtre, de bouches bienveillantes en oreilles indulgentes. Et si cette fille n’était pas celle de son père ? Et si cette demoiselle bien « comme il faut » était la fille d’un moins que rien ? Ou pire encore, une bâtarde ?
Une fois encore chez Goldoni, la redoutable efficacité de la comédie s’enracine dans la violence des forces auxquelles sont soumis les personnages, l’omniprésence des castes et la permanente précarité des êtres. Le rire fuse, franc, direct, comme parfait exutoire à la cruauté des rapports humains. Une cruauté qui nous est si familière.
Goûtant au plaisir d’un véritable théâtre de troupe, la compagnie Léo Théâtre s’attache avec les douze acteurs des « Cancans » à soutenir dans un même élan la puissance comique de la pièce et l’humanité vivace et douloureuse qui en constitue le socle.
C’est au son de vieux rock and roll, faisant écho tant à l’énergie de la pièce qu’au vertige de l’héroïne face aux rapides volte-face de son destin, que nous plongeront dans l’Italie des années 50, sa truculence et son apparente douceur de vivre. Dolce vita ?
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